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Le cocotier (pyé koko en créole) ou cocos
nucifera appartient à la famille des
palmiers. Selon mes recherches, il serait originaire d'Asie du
Sud-Est ou d'océanie.
Il demeure difficile de trancher ses origines précises.
Cependant, il serait arrivé en Guadeloupe transporté par les
courants marins. Son enveloppe extrèmement résistante lui
aurait permis de braver la mer.
En Guadeloupe, sa silhouette longiline et élancée terminée par
un bouquet de longues palmes qui cachent les fameuses noix de
coco fait partie intégrante du paysage des plages notamment.
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Outre ses qualités décoratives non négligeables, le cocotier est un puits de ressources. Ses palmes servent à confectionner des abris et des ombrières mais aussi différents objets de vannerie(chapeau, corbeille...). Les fibres de la noix , réputées imputrescibles, sont transformés en cordage, brosses et balais, ses racines sont, elles, utilisées en tisane comme médicament. On consomme la noix de coco pour son eau rafraîchissante, mais aussi pour sa pulpeque l'on presse et broie pour en faire du lait de coco largement utilisé en cuisine.
Une fois ouverte, la noix de coco est mise à sécher au soleil pour en extraire le coprah composé à 65 % d'huile de coco qui entre dans différentes compositions. Le coprah ainsi obtenu entre l'élaboration de nombreuses matières grasses alimentaires et produits cosmétiques ( le savon à titre d'exemple). Les résidus, qui forment le tourteau de coprah, sont destinés à l'alimentation animale. De plus, ses racines jouissent de vertus curatives. En effet, elles peuvent être utilisées en "tisanes".
Ces considérations économiques ne doivent pas nous faire oublier que le cocotier est tout simplement le plus merveilleux des arbres, quand couchés dessous, il nous protége du soleil tout en nous berçant de ses palmes, caressés par les alizés.